Recrutements massifs pour les métiers du second œuvre

Conseils Candidats,Les entreprises qui recrutent
Temps de lecture : 5 minutes

 

 

Recrutement métiers seconde oeuvre

Ils sont électriciens, menuisiers, plaquistes, plombiers, carreleurs, chauffagistes et les entreprises peinent à les recruter. Aujourd’hui, les professionnels du second œuvre bénéficient d’un “alignement des planètes”. Les entreprises se les arrachent et sont prêtes à leur proposer des conditions d’emplois très intéressantes. Gros plan sur les causes de ces recrutements massifs et sur ces métiers plus que jamais recherchés.


Vous souhaitez que votre article apparaisse sur Le Hab ? Ecrivez-nous à contact@emploi-habitat.fr


Les emplois dans le second œuvre : une tendance haussière confirmée


Signe d’une reprise d’activités post-COVID, le secteur de la construction rattrape désormais son retard. Partout en province, des événements ne cessent de se multiplier pour mettre en relation offreurs et chercheurs d’emplois. Dans le second œuvre, les plombiers, maçons, conducteurs d’engins, mais aussi architectes de la construction ou ingénieurs du bâtiment deviennent des compétences extrêmement recherchées. Ces véritables “vedettes” du marché du travail représentent environ deux millions de professionnels. Un chiffre qui semble important, mais qui ne répond pas pour autant à la forte demande de compétences.
Plusieurs facteurs expliquent cette demande accrue. En Ile-de-France et en province, la reprise de la construction neuve justifie en partie ces recrutements massifs. Durant le confinement, l’ensemble des chantiers étaient au point mort. Il s’agit désormais de rattraper le retard accumulé. Pour cela, les recrutements de professionnels du second œuvre apparaît comme une nécessité absolue pour l’ensemble des promoteurs immobiliers.

Les travaux du Grand-Paris expliquent également l’urgence de recruter certains métiers du second œuvre, et notamment des électriciens. Enfin, toujours en Ile-de-France, l’accueil des Jeux Olympiques 2024 implique la création ou l’adaptation d’infrastructures dédiées à l’accueil du public et des sportifs. Autant de besoins diversifiés nécéssitant d’embaucher des experts du second œuvre.

 

 

emploi secteur construction


Les emplois dans le second œuvre : des recrutements en tension


Et force est de constater que recruter des experts dans le second œuvre n’est pas chose aisée. Non seulement parce que ces métiers continuent d’être victimes de leur mauvaise image auprès des jeunes. Ces derniers boudant des formations, pourtant très recherchées. Mais aussi parce que les femmes ne représentent encore que 3% des effectifs. On comprend donc mieux que le vivier des candidats demeure limité. Une situation plutôt stressante pour les employeurs devant anticiper le passage à la neutralité carbone en 2050. Passage impliquant de recruter des experts dans le second œuvre, spécialisés en rénovation du parc immobilier actuel.
 
Enfin, les mesures incitatives du Gouvernement, comme les aides à la rénovation énergétique des bâtiments, ont fait émerger de nouveaux besoins de recrutement. La demande étant très forte, chez les particuliers comme chez les professionnels, les entreprises peinent à recruter les compétences idoines. C’est particulièrement le cas des électriciens. Cette profession étant par ailleurs également très sollicitée par les acteurs de la construction.
 


Les emplois dans le second œuvre : quels sont les meilleurs profils ?


A l’heure actuelle, les métiers du second œuvre arrivent en tête des recrutements dans le domaine du bâtiment. Ainsi, dans le top 5 des métiers qui recutent le plus, citons :


 


Peintre en bâtiment :
Recruté au minimum avec un CAP Peintre applicateur de revêtements, ses perspectives d’embauche sont nettement optimisées avec un Bac
Professionnel Aménagement et finition du bâtiment. Son salaire varie selon la taille de l’entreprise qui l’emploie. Mais, en quelques années, il peut évoluer vers le métier de
chef d’équipe et prétendre à un salaire de 1 700 euros bruts. S’il se met à son compte, un peintre en bâtiment peut envisager sereinement un revenu pouvant atteindre 4 500
euros.

Plaquiste : Il est possible de devenir plaquiste après avoir suivi des études dans le bâtiment. C’est notamment le cas du CAP Métiers du plâtre et de l’isolation ou du CAP
Staffeur – ornemaniste. Toutefois, le Bac Professionnel ou le BTS Aménagement et finition du bâtiment vous permet de trouver plus rapidement une mission au sortir de votre
formation. Sachez qu’en moyenne, en France, un plaquiste gagne 2 710 € bruts par mois.

Plombier : Le métier de plombier se prépare grâce au CAP Installateur sanitaire. Vous pouvez enrichir cette formation d’une Mention complémentaire Zinguerie ou
Maintenance en équipement thermique individuel. Après la 3 ème, vous avez également la possibilité de vous orienter vers le Bac Professionnel Technicien de maintenance
des systèmes énergétiques et climatiques. En début de carrière, un plombier gagne environ 1 700 euros par mois. Et, à la fin, près de 5 000 euros.

Electricien : Pour devenir électricien, vous devez posséder le CAP Préparation et réalisation d’ouvrages électriques ou, mieux, le Bac Pro “ELEEC” (électrotechnique, énergie
et équipements communicants). Si le salaire de l’électricien débutant avoisine, selon la structure qui l’emploie, le SMIC, ses possibilités d’évolution sont rapides, nombreuses et
variées. Chef, de chantier, chef d’équipe, conducteur de travaux… la liste des métiers est longue et les offres d’empois…nombreuses !

Menuisier : La voie classique pour devenir menuisier est le CAP Menuisier. Toutefois, si vous souhaitez poursuivre vos études, vous pourrez passer le également Bac Pro
Technicien Menuiserie Agenceur. Vous serez alors à même d’intervenir, tant dans une cuisine que dans une salle de bain. Vous pourrez également conseiller au mieux vos
clients quant au choix du meilleur matériau (PVC, aluminium ou bois). Le salaire moyen d’un menuisier en France est d’environ 2 900 euros. Et il n’est pas rare que le salaire
d’un menuisier en fin de carrière dépasse les 5 500 euros.

 

 

 

Les emplois dans le second œuvre : une dynamique qui se poursuit


Devant ce besoin accru de compétences, certains professionnels se sont engagés. Ils ont ainsi signé une charte avec les pouvoirs public en 2021, s’engageant à maintenir leurs effectifs pour les années à venir. Mieux : ils ont formalisé leur intention d’augmenter de 12% le nombre d’embauches en contrat d’apprentissage. Beaucoup d’entreprises ayant compris que le meilleur moyen de pallier la carence de compétences était de former elles-mêmes les hommes et les femmes désireux de s’épanouir dans les métiers du second œuvre.


Découvrez nos offres d'emplois

 

ESPACE CONSEILREUSSIR

Suivez-nous sur les réseaux sociaux :